À propos
Fondation, mission et vision
Fondée en 2008, la coalition Québec meilleure mine a pour mission de promouvoir des meilleures pratiques et politiques publiques sur les plans social, environnemental et économique dans le secteur minier au Québec. La coalition regroupe aujourd’hui une trentaine d’organismes qui représentent, collectivement, plus de 300 000 individus de toutes les régions du Québec. La coalition regroupe des organismes citoyens, des organismes environnementaux, des syndicats, des organismes de recherche et des associations œuvrant dans le domaine de la santé.
Depuis près de 15 ans, la coalition a été au cœur des débats touchant le secteur minier et a contribué à sensibiliser les décideurs publics et un large pan de la société québécoise sur plusieurs enjeux qui touchent ce secteur. La coalition a contribué positivement à redéfinir les politiques publiques, notamment la Loi sur les mines, les redevances, les garanties financières à la restauration, l’encadrement environnemental, l’acceptabilité sociale, les territoires incompatibles à l’activité minière, de même que sur les positions du Québec concernant les filières minérales de l’uranium et de l’amiante, et plus récemment sur les minéraux dits « critiques et stratégiques ». Depuis 2008, les membres de la coalition ont participé à une quinzaine d’évaluations environnementales de projets miniers au Québec, dont une dizaine d’enquêtes du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). Depuis 2014, la coalition est un membre actif du Comité consultatif du ministre des mines du Québec.
Comité de coordination
Rodrigue Turgeon
Responsable du programme national à MiningWatch Canada et porte-parole de Québec meilleure mine
Rodrigue Turgeon est né à Amos en Abitibi, sur le territoire non cédé de la Nation Anicinape, et vit présentement à Val-d’Or, dans l’épicentre minier du Québec. Il est coresponsable du programme national de MiningWatch Canada dont il dirige les travaux sur l’élaboration de politiques minières au Québec et dans l’est du Canada en plus d’analyser l’avancement des projets miniers et de fournir un soutien stratégique et technique aux communautés touchées par l’ensemble du spectre minier. Il est également co-président par intérim du Western Mining Action Network. Avocat,
Rodrigue a débuté sa pratique au Centre québécois du droit de l’environnement. Il est titulaire d’une maîtrise en droit et sciences de la vie de l’Université de Sherbrooke et son essai porte sur l’encadrement juridique de la restauration minière par les biotechnologies. Il possède également un diplôme d’études supérieures en common law et droit transnational. Depuis plusieurs années, Rodrigue fait partie de nombreux groupes de citoyens luttant pour la protection de la région boréale et le respect des processus décisionnels locaux et autochtones.
Henri Jacob
Président de l’Action boréale, cofondateur et porte-parole de Québec meilleure mine
Henri Jacob est militant écologiste depuis plus de 50 ans, enraciné en Abitibi. Il est le fondateur du Regroupement écologiste Val-d’Or et environs (REVE), cofondateur de l’Action boréale et cofondateur du Réseau québécois des groupes écologistes (RQGE). Il a travaillé, entre autre comme conseiller auprès de communautés des Premières Nations. Il travaille à mobiliser la population à se « mêler de ses affaires », condition essentielle pour assurer un avenir viable aux générations futures.
Henri Jacob a amorcé son militantisme en s’opposant à des coupes forestières dans des territoires où il aime se ressourcer. Il s’est entre autres fait connaître par son ton et ses gestes frondeurs, un peu baveux. Il s’est imposé en confrontant des ministres des Forêts et des entreprises extractives, forestières et minières. Il a vu passer pas moins d’une quarantaine de ministres de l’environnement, Québécois et Canadiens. En 2007, Henri Jacob est le sujet du documentaire « L’homme et son paradis terrestre », réalisé par Simon C. Vaillancourt et produit par l’Office national du film du Canada et Productions Nova Média. Il est aussi l’auteur de « Chronique d’un Écocide, l’effacement des caribous de Val-d’Or » en 2022 .
Chantal Maillé
Présidente du Conseil central CSN Laurentides
Félix-Antoine Lafleur
Président du Conseil central de la CSN Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec
Émile Cloutier Brassard
Analyste minier à Eau Secours ©A.Folliot
Louis St-Hilaire
Président du Regroupement pour la protection des Lacs de la Petite-Nation et de l’Association du Lac Gagnon © J.Dupaul
Marc Nantel
Porte-parole du Regroupement vigilance mines de l’Abitibi-Témiscamingue
Marc Fafard
Porte-parole Sept-Îles sans uranium et président de l’Organisme de bassin versant de Duplessis (Côte-Nord)
Nouvelle identité graphique
La bernache du Canada (Branta canadensis), communément appelée outarde, est présente telle une sentinelle dans toutes les régions de la province du Québec où l’industrie minière opère. Parcourant l’ensemble du territoire deux fois par année à l’occasion des migrations, cet oiseau emblématique incarne l’essence même des notions du travail d’équipe, de la mobilisation et de la force du nombre. Il s’agit également d’un animal sacré pour plusieurs Nations autochtones. La couleur bleue rappelle l’importance de protéger l’eau, trop souvent altérée par l’industrie minière, tandis que le vert évoque les vastes milieux naturels menacés par les activités minières. Pour sa part, la couleur verte symbolise la faune, la flore et les milieux naturels que nous souhaitons protéger, valoriser, célébrer, pour les générations actuelles et celles futures.