La coalition a pour mission d'engager le Québec dans une réforme en profondeur de l'exploration et de l'exploitation de ses ressources minérales afin de permettre le développement futur du secteur tout en assurant une protection accrue de l’environnement et de la qualité de vie des citoyens.
Montréal/Québec - Jeudi 29 octobre 2020 – Une coalition de citoyens, d’élus municipaux, de syndicats et d’organismes environnementaux dénoncent le manque de mesures de protection environnementale dans le nouveau Plan gouvernemental sur les minéraux critiques annoncé ce matin. Ce plan vise à accroître l’extraction minière pour alimenter une filière de batteries et de véhicules électriques en Amérique du Nord. Autant les régions du sud que du nord du Québec sont directement touchées par ce plan.
« Québec a besoin d’un électrochoc pour sa stratégie sur les batteries. Les ministres responsables continuent d’affirmer sur la place publique que les mines du Québec sont déjà « les plus vertes » au monde, alors que c’est tout simplement faux », dénonce Ugo Lapointe, co-porte-parole à la Coalition Québec meilleure mine et coordonnateur du programme national à MiningWatch Canada.
Rouyn-Noranda–18 juin 2018. Alors que se terminait samedi le Forum pour que le Québec ait meilleure mine—10 ans d’actions! et que s’ouvre aujourd’hui le Symposium international mines et environnement à Rouyn-Noranda, des douzaines de citoyens, d’élus municipaux, d’organismes environnementaux et de représentants Autochtones jugent qu’il reste encore beaucoup à faire pour mieux protéger les citoyens, les collectivités et l’environnement affectés par les projets miniers au Québec.
« Malgré certaines avancées ces dernières années, il reste encore beaucoup à faire pour que le Québec ait meilleure mine », affirme Ugo Lapointe, cofondateur de la Coalition Québec meilleure mine et coordonnateur à MiningWatch Canada. M. Lapointe participe aujourd’hui au Symposium international mines et environnement de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.
Évaluations environnementales et consultations publiques indépendantes
Montréal, samedi 9 juin 2012. Deux « bloody days » (maudites journées), voilà comment le président de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN), Michael Binder, a décrit mercredi soir, dans un élan d’impatience et de frustration, les deux jours d’audiences passées dans la communauté crie de Misstissini concernant le projet minier d’uranium de la compagnie Strateco. « C’est une expression complètement inappropriée pour une commission d’évaluation censée être impartiale et indépendante. L’expression résume tout de même très bien l’état d’esprit dans lequel se trouvaient le président de la commission et la compagnie Strateco face à l’opposition massive de la population et des représentants élus de Mistissini concernant le projet d’uranium Matoush, qui pourrait ouvrir la voie aux mines d’uranium au Québec » affirme Ugo Lapointe de Québec meilleure mine!