Pour information :
- Rodrigue Turgeon, Coalition Québec meilleure mine et MiningWatch Canada, 819-444-9226
- Alice de Swarte, Société pour la nature et les parcs (SNAP-QC), 514-575-4941
- Cyril Frazao, Nature Québec, 581-777-2690
- Rébecca Pétrin, Eau Secours : 514-246-9075
- Martin Vaillancourt, Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement: 418 265-7545
- Pascal Bergeron, Environnement Vert Plus (Gaspésie), 581.886.1189
Organismes signataires (alphabétique):
- Action boréale
- Association québécoise des médecins pour l’environnement (AQME)
- Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement (UQAM)
- Coalition Québec meilleure mine
- Eau Secours
- Environnement Vert Plus
- MiningWatch Canada
- Nature Québec
- Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement (RNCREQ)
- Réseau québécois des groupes écologistes
- Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec)
- Vivre sans mine (www.vivresansmine.org)
Citations:
(organismes nationaux et du sud-est du Québec)
« La survie du caribou de la Gaspésie dépendra de notre capacité à lui laisser davantage de territoire. Les titres miniers qui jouxtent le Parc de la Gaspésie deviendront rapidement un obstacle à l’agrandissement d’un territoire protégé dédié, condition essentielle de sa survie. » – Pascal Bergeron, porte-parole Environnement Vert Plus en Gaspésie
« Les dernières années nous ont permis de réaliser l’importance d’accroître notre autonomie alimentaire. Est-il normal de permettre l’achat de titres miniers sur les terres agricoles fertiles de la vallée du Saint-Laurent et du sud du Québec ? Le gouvernement acceptera-t-il vraiment de sacrifier le garde-manger du Québec au profit de l’industrie minière ? » – Noémi Cantin, coporte-parole du comité citoyen Vivre sans mine en Estrie
« L’actuelle régime minier représente un obstacle à la mise en oeuvre du prochain cadre mondial sur la biodiversité, notamment pour l’atteinte de la cible de protection de 30% du territoire. À l’aube de la COP15 sur la biodiversité qui se tiendra à Montréal en décembre, le gouvernement doit prioriser la préservation de la biodiversité dans l’ensemble de ses actions et ajuster ses lois et politiques en conséquence. » – Alice de Swarte, directrice principale à la SNAP Québec
« En décembre à la COP15, les yeux du monde entier seront tournés vers Montréal pour l’avenir de la biodiversité mondiale. Le Québec doit être exemplaire. Or, la présence de titres miniers collés sur le Parc de la Gaspésie empêche la mise en œuvre d’une protection efficace de l’habitat essentiel du Caribou, un emblème majeur de la biodiversité au pays et symbole d’espoir dont les citoyens ont besoin pour se mobiliser face à la perte de biodiversité mondiale » Cyril Frazao, directeur exécutif de Nature Québec
« La protection de l’environnement est à la base d’une industrie minière responsable et compétitive. Le Québec a de nombreux atouts pour se positionner en leader, mais il ne doit pas céder à l’urgence. Le gouvernement doit atteindre les objectifs environnementaux et veiller à l’acceptabilité sociale des projets auprès des communautés d’accueil.» – Martin Vaillancourt, Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement
« Le Québec ne doit pas s’agenouiller devant la demande mondiale pour l’or, ni celle des industries militaires et automobiles américaines. La transition énergétique ne doit pas servir de prétexte pour sacrifier des milieux naturels, s’implanter de force dans des communautés, ou encore bafouer les droits des Nations autochtones. » – Rodrigue Turgeon, porte-parole de la coalition Québec meilleure mine et de MiningWatch Canada
« L’apparition des nouveaux qualificatifs « stratégique et critique » ajoutés à minéraux tend à laisser croire que c’est plus acceptable de miner ces ressources non-renouvelables, comme si l’impact sur les écosystèmes était de facto moins destructeur que pour les autres minéraux. C’est au mieux de la peinture verte et au pire du mépris exprimé à nos populations par ceux qui disent gérer notre capital collectif en notre nom et en bon père de famille » – Henri Jacob, président de l’Action boréale
« Cette urgence d’extraire des minéraux n’a pour impératif qu’une opportunité d’affaires éphémère. Il n’y a rien de stratégique à ce qu’on détruise l’environnement et les milieux de vie avec des machines, qu’elles soient au diesel ou électriques. Le profit à court terme ne fera jamais émerger cette société équitable et écologiste que réclame notre responsabilité actuelle face à la vie et aux générations futures” – Chantal Levert Réseau québécois des groupes écologistes
« Les municipalités ont la responsabilité d’assurer l’approvisionnement en eau potable de leurs citoyens et devraient ainsi avoir leur mot à dire sur les nouveaux projets miniers sur leur territoire. Ces projets comportent toujours des risques pour l’eau en raison de la destruction de milieux hydriques, le rejet d’eau usée et la consommation effrénée d’eau de cette industrie. Nous devons protéger ces milieux, c’est notre eau potable, notre qualité de vie, qui en dépend. » – Rébecca Pétrin, Eau Secours
« Selon nos recherches, nous constatons une importante augmentation de conflits socio-écologiques provoqués par l’expansion de l’industrie extractive. Il y a 25 cas de conflit actuellement au Québec touchant les 17 régions administratives. L’expansion des frontières extractives paraît sans fin, particulièrement maintenant, en lien avec la tendance en vigueur des minéraux pour les technologies de transition énergétique. Les populations touchées exigent d’être informée et de prendre part aux décisions au sujet de leurs réalités » Isabel Orellana, directrice du Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement et à l’écocitoyenneté
«La santé du territoire ne peut plus être dissociée de la santé humaine, et il est impératif que les effets associés et cumulatifs des différents projets sur la santé humaine via le territoire soient enfin pris en compte dans la planification économique, industrielle et du territoire de l’ensemble du Québec. Il en va d’une véritable justice environnementale, et de viabilité de notre système de santé, où atterrissent ultimement les citoyen.ne.s affecté.e.s depuis des décennies par des décisions dont il faut enfin changer le régime, dans une optique vraiment plus durable et saine pour les gens et les territoires. » – Claudel Pétrin-Desrosiers, présidente de l’Association québécoise des médecins pour l’environnement (AQME)
« Le Québec ne peut pas aller de l’avant avec des minéraux dits « d’avenir » avec des lois et des politiques du passé. Il faut moderniser la Loi sur les mines, les règles régissant les Territoires incompatibles avec l’activité minière et doter le Québec d’un véritable règlement environnemental spécifique au secteur minier qui a force de loi » – Ugo Lapointe, cofondateur et coporte-parole de la coalition Québec meilleure mine