Donner plus en déboursant moins!
La coalition a pour mission d'engager le Québec dans une réforme en profondeur de l'exploration et de l'exploitation de ses ressources minérales afin de permettre le développement futur du secteur tout en assurant une protection accrue de l’environnement et de la qualité de vie des citoyens.
Montréal/Saint-Michel-des-Saints, 10 février 2021 – Une coalition d’élus, de citoyens et d’organismes regroupés sous la bannière de « Pour que le Québec ait meilleure mine! » dénonce la décision de Québec d’autoriser une méga mine à ciel ouvert en zone touristique, collée sur le Parc national du Mont-Tremblant et le Parc régional du Lac Taureau. Ils réagissent au décret d’autorisation de la mine de Nouveau Monde Graphite publié ce matin par Québec.
« Après l’analyse du décret, nous constatons que Québec a décidé de fermer les yeux sur plusieurs études manquantes concernant les risques de pollution de l’eau, la gestion de déchets acides et à l’impact de cette mine dans ce milieu hautement valorisé pour le tourisme », affirme Ugo Lapointe, porte-parole de la coalition et coordonnateur à MiningWatch Canada.
Mardi, 17 novembre 2020. Alors que s’ouvrent aujourd'hui les audiences du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) portant sur le projet d’agrandissement de la mine Lac Bloom, les organismes Eau Secours, Fondation Rivières et Québec meilleure mine dévoilent une nouvelle étude et un avis juridique qui démontrent clairement que Québec a le pouvoir légal de refuser que soient transformés en poubelles à résidus miniers les 8 lacs ciblés par Champion Iron.
Contrairement à ce que prétend l’initiateur du projet, le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) ainsi que le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN) disposent de tous les pouvoirs légaux, en vertu de la Loi sur qualité de l’environnement et de la Loi sur les mines, pour interdire la destruction de milieux naturels et exiger des solutions de rechange.
Montréal/Québec - Jeudi 29 octobre 2020 – Une coalition de citoyens, d’élus municipaux, de syndicats et d’organismes environnementaux dénoncent le manque de mesures de protection environnementale dans le nouveau Plan gouvernemental sur les minéraux critiques annoncé ce matin. Ce plan vise à accroître l’extraction minière pour alimenter une filière de batteries et de véhicules électriques en Amérique du Nord. Autant les régions du sud que du nord du Québec sont directement touchées par ce plan.
« Québec a besoin d’un électrochoc pour sa stratégie sur les batteries. Les ministres responsables continuent d’affirmer sur la place publique que les mines du Québec sont déjà « les plus vertes » au monde, alors que c’est tout simplement faux », dénonce Ugo Lapointe, co-porte-parole à la Coalition Québec meilleure mine et coordonnateur du programme national à MiningWatch Canada.
Alors que Québec et Ottawa prévoient des plans de relance de plusieurs milliards visant notamment à accroître l’extraction minière pour alimenter une filière de batteries, nous appelons nos gouvernements à mettre en place toutes les réformes nécessaires pour ne pas miner la mobilité durable.
Pour une relance juste et verte de l’économie, les gouvernements doivent prioriser des stratégies qui visent à la fois la réduction des gaz à effet de serre (GES) et la réduction de l’empreinte environnementale de l’utilisation des ressources.
Au Québec, les constats de l’État de l’énergie 2020 sont clairs : pour faire face à l’urgence climatique, nous devons électrifier une partie, sinon la totalité du secteur des transports. Il s’agit du plus grand émetteur de GES (43%).
Or, un constat s’impose : l’électrification des véhicules, combinée à l’expansion croissante du parc automobile, entraîne une augmentation importante de l’utilisation des ressources (https://bit.ly/2TdXvMH).
Montréal, 27 août 2020. Après les débâcles financières de Némaska Lithium, qualifiée de « patente à gosse » par le ministre Fitzgibbon la semaine dernière, une coalition d’organismes citoyens et de la société civile appellent le gouvernement Legault à ne pas gaspiller davantage de fonds publics dans des projets miniers mal ficelés.
« Alors que Québec doit relancer l’économie et peine à trouver les fonds nécessaires pour payer tous les services nécessaires à la santé et à l’éducation, il est inacceptable de gaspiller autant de fonds publics dans des projets miniers mal ficelés » insiste Ugo Lapointe, porte-parole de la Coalition Québec meilleure mine et coordonnateur à MiningWatch Canada.
La coalition dévoile une nouvelle analyse qui indique que près de 1 milliard de fonds publics ont été gaspillés ou sont menacés dans des projets miniers en difficulté. Voir l'analyse ici https://miningwatch.ca/sites/default/files/2020-08-nmg-agm-analyse-final...